Les faits se sont déroulés, le lundi 15 mai après l’intervention télévisée d’Emmanuel Macron. Jean-Baptiste Trogneux, membre de la famille de la première dame, a subi une agression. Cet acte a entraîné l’interpellation de huit personnes.
Mais qu’est-ce qui s’est vraiment passé ce fameux lundi soir ? Le père de Jean-Baptiste Trogneux a raconté la scène déplorable aux médias français.
En pleine ville d’Amiens dans la Somme, un groupe de personnes militant pour le retrait de la réforme des retraites a croisé la route du jeune chocolatier. Connaissant les liens familiaux qui unissent le président de la République et le trentenaire, ces participants à "la casserolade" l’ont attaqué. Des coups ont été portés sur ses différents membres : la tête, les bras et les jambes. Des insultes ont fusé contre "le président, son épouse et notre famille", déplore Jean-Alexandre Trogneux. Les agresseurs se sont enfuis après l’intervention de trois voisins selon Monsieur Trogneux. Le propriétaire de la chocolaterie Trogneux est resté "en observation dans l’attente d’un scanner" ce mardi matin. Toujours sous le choc, le père a déclaré : "on a dépassé les bornes, je suis effaré".
Brigitte Macron a pointé du doigt "la lâcheté, la bêtise et la violence" des agresseurs. La femme du chef de l’Etat a assuré son soutien à sa famille dans une déclaration relayée par l’AFP : "Je suis en solidarité totale avec ma famille". "J’ai à plusieurs reprises dénoncé cette violence qui ne peut que mener au pire", dénonce Madame Macron. Bien qu’en déplacement pour participer au sommet du Conseil de l’Europe, Emmanuel Macron a tenu à réagir sur cette agression qu’il qualifie d’"inacceptable" et "inqualifiable". Sur un ton ferme, il insiste sur le fait que "La violence n’a pas sa place en démocratie … aucune forme de violence ne se justifie".
Toute la classe politique a été unanime pour condamner cet acte. A gauche comme à droite, les politiciens se sont exprimés sur Twitter comme le chef des Républicains Eric Ciotti. Le patron de la droite a écrit : "Oui au débat démocratique, non à la violence et à la terreur". Toujours sur ce réseau social, Marine Lepen, adversaire d’Emmanuel Macron durant la présidentielle 2017 et 2022 a tweeté : "Je condamnerai toujours ces violences, même si cela n’est pas réciproque lorsque c’est nous qui en sommes victimes". Du côté de la gauche, François Ruffin et le leader de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon se sont aussi exprimés.