Après avoir agressé une femme, un homme a pris la fuite, mais il a été interpellé par la police et a été placé en garde à vue.
La vidéo d’une jeune femme violemment frappée par un individu, a suscité l’indignation des internautes. Cette scène s’est déroulée dans la ligne 9 du métro parisien, entre deux stations du 16e arrondissement, rappelle FranceInfo. Sur les séquences d’images, on voit un homme insultant une jeune femme qui fait semblant d’ignorer les injures et lève les yeux au ciel. En même temps, un homme a tenté de calmer l’agresseur quand tout d’un coup, ce dernier a fortement frappé la jeune femme au visage avant de prendre la fuite.
Toute cette scène violente a été filmée par Dani qui a expliqué à FranceInfo que l’assaillant "s’en prenait déjà à d’autres filles dans la rame. Il y en a une qui a eu peur et qui est descendue du métro". Il a alors raconté qu’à l’arrivée à la station La Muette, l’agresseur s’est focalisé sur la jeune femme. "Je ne sais pas s’il était ivre ou s’il était drogué, mais il avait l’air agressif", a-t-il raconté. Une supposition que la RATP a confirmée en disant que l’individu violent était en état d’ébriété.
Selon le témoignage de Dani, l’individu a rapidement pris la fuite après avoir frappé la passagère, mais l’ami de la victime l’a poursuivi et a réussi à l’attraper. "C’était très impressionnant, les gens dans le métro étaient tous choqués. Quelqu’un a déclenché le bouton d’alerte", a-t-il relaté à FranceInfo. Alors que l’ami de la jeune femme a tenté de maintenir l’assaillant, Dani s’est emparé de la bombe lacrymogène qu’il garde sur lui. Il a ainsi décidé d’intervenir, "je l’ai aspergé avec ma bombe au poivre", a-t-il expliqué, un geste que le parquet ne confirme ni n’infirme pas. Puis, l’agresseur est tombé au sol, il pleurait et criait des insultes. "La jeune femme demandait en anglais à son ami de le lâcher", se souvient Dani.
Interpellé par la police à la station Ranelagh, l’individu a été placé en garde à vue. Une enquête pour "violences dans un moyen de transport collectif", a été ouverte, a indiqué le parquet de Paris. Toutefois, aucune plainte n’a été, jusqu’ici, déposée, a précisé le parquet. De son côté, la RATP "condamne fermement cet acte de violence".
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