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Dans la nuit de mercredi à jeudi, l’homme qui a blessé sept personnes dimanche soir, à Paris a été mis en examen. Il a été placé en détention provisoire.
L’individu de nationalité afghane qui a fait sept blessés, dont quatre grièvement, à coups de couteau et de barre de fer, à Paris, est poursuivi pour "tentatives de meurtre". Une information judiciaire pour "tentatives d’homicides volontaires" a été ouverte par le parquet de Paris. Dans ce cadre, cet homme est comparu devant un magistrat instructeur, mercredi, après 48 heures de garde à vue. Conformément aux réquisitions du parquet, un juge des libertés et de la détention a ordonné sa réclusion provisoire.
Selon une source proche de l’enquête, à ce stade, la piste terroriste est écartée. Jusqu’ici, les investigations n’ont pas permis de déterminer les motivations de l’agresseur.
Plusieurs passants ont été attaqués à l’arme blanche sur le quai de la Loire, au nord de la capitale dimanche, un peu avant 23 heures. Cette agression a blessé sept personnes, dont quatre grièvement. Mercredi, trois d’entre elles étaient toujours à l’hôpital, dont l’une avec un pronostic vital engagé.
Après une analyse toxicologique, l’hypothèse que le suspect ait agi sous l’empire de la drogue a été écartée. Selon la source proche de l’enquête, l’examen psychiatrique de l’Afghan n’aurait pas révélé "de cause d’atténuation ou une abolition de sa responsabilité pénale". L’auteur présumé aurait rejoint la France au mois de juin. Les investigations affirment par ailleurs que son identité ne correspondait pas au document trouvé sur lui lors de son arrestation.
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