illustration - ALLILI MOURAD/SIPA
De violents affrontements ont eu lieu lors d’une free party illégale se déroulant à Redon (Ille-et-Vilaine). Cinq gendarmes ont été blessés et un jeune homme a "perdu une main".
Dans un communiqué, le parquet du tribunal de Rennes, a annoncé que trois enquêtes judiciaires sont en cours dans le cadre du volet judiciaire des affrontements qui ont eu lieu à Redon (Ille-et-Vilaine). Comme le rapporte le journal 20 Minutes, une rave party illégale a été organisée dans la nuit de vendredi 18 au samedi 19 juin. Pour disperser la foule, 400 gendarmes ont été mobilisés.
De violents affrontements se sont éclatés et un jeune de 22 ans a "perdu une main", selon les termes de la préfecture d’Ille-et-Vilaine. Le procureur de la république Philippe Astruc a noté ce fait dans un communiqué.
Selon lui, une enquête pour blessures involontaires avec ITT supérieure à 3 mois a été ouverte ce samedi par le parquet de Rennes sur les circonstances de ce dramatique accident survenu cette nuit à Redon.
Ce communiqué a précisé que le jeune homme, né en 1999, demeurant à Rennes, inconnu de la justice subit actuellement une intervention chirurgicale tendant à une amputation.
Cette enquête doit permettre de déterminer les circonstances exactes et l’origine de ces blessures, et sur cette base, d’éventuelles responsabilités pénales. Elle a été confiée à la Section de recherches de Rennes, il convient, à ce titre d’observer la plus grande prudence avant le terme des investigations.
Avant cet événement, le préfet a diffusé un arrêté interdisant tout rassemblement festif à caractère musical. Pourtant, 1 500 personnes ont convergé vers Redon vendredi soir, selon les explications du préfet et de la gendarmerie.
Les heurts ont commencé vers 22h30 et ont duré 7 heures. Cinq gendarmes ont été blessés, dont 2 ont été transportés à l’hôpital de Redon. De ce fait, une deuxième enquête relative aux violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique a été ouverte sur ce volet. Dans son communiqué, le procureur de la République a formulé que dans ce cadre, 5 hommes, nés entre 2001 et 1984, dont 4 sans antécédents judiciaires, ont été placés en garde à vue.
Une troisième et dernière enquête, relative à l’organisation de la free party est également en cours. "Ces deux dernières enquêtes sont confiées à la brigade de recherches de Redon", a révélé Philippe Astruc dans son communiqué.
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