Carole Ghosn a publié un communiqué dans lequel elle dénonce les conditions de détention de son mari. Invité sur RTL, François Zimeray, l’avocat du couple, s’est également exprimé.
Accusé de malversations financières, Carlos Ghosn l’ex-PDG de Renault-Nissan, est assigné à résidence à Tokyo. Jusqu’ici, sa femme Carole Ghosn n’est pas autorisée à lui rendre visite.
Face à cette situation, elle a publié un communiqué, mardi 6 août, après le refus de son cinquième appel pour le droit de visite, rapporte RTL. La femme de l’ex-PDG a, ainsi, dénoncé une "justice de l’otage" en ajoutant qu’il s’agit "de représailles indignes qui n’ont qu’un seul objectif : le briser".
Cet avis est partagé avec Maître François Zimeray, l’avocat du couple. Sur la chaîne RTL, il a dénoncé qu’"on prive les époux de tout contact". Effectivement, ils n’ont pas eu le moindre contact "depuis 125 jours". Il a aussi affirmé que ce qui se passe actuellement n’a rien à voir avec la justice. Au micro de la chaîne, il a estimé que ces conditions s’apparentent à un moyen de pression et qu’il n’y a pas de présomption d’innocence. "On cherche à l’intimider, à le faire payer", a-t-il indiqué.
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Après différentes accusations à son encontre, l’ex-PDG est actuellement assigné à résidence "dans un petit appartement". Certainement, il peut en sortir mais ses communications sont limitées et filtrées. Il ne peut pas employer de smartphone et n’a accès à internet que chez son avocat. Par ailleurs, Carlos Ghosn doit aussi communiquer les sites qu’il a visités.
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