Carlos Ghosn, l’ancien patron de Renault est visé par deux instructions en France. Il a été convoqué par une juge d’instruction parisienne, mais il ne s’y est pas rendu.
Une juge d’instruction parisienne a convoqué Carlos Ghosn dans le cadre de l’enquête sur les contrats passés par une filiale de Renault-Nissan. Pourtant, l’ex-patron ne s’est pas rendu à cette récente convocation, selon des sources proches du dossier mercredi 15 juin.
Cette absence a été justifiée par le fait que le concerné est interdit de quitter le Liban, rapporte BFMTV. Ainsi, un second mandat d’arrêt a été émis par la justice française.
Carlos Ghosn est visé par deux instructions est visé par deux instructions, à Paris et à Nanterre. Dans ces deux enquêtes, Renault s’est constitué partie civile.
Le 19 mai dernier, un juge d’instruction l’a convoqué à Paris pour un interrogatoire de première comparution concernant des prestations de conseil, conclues par RNBV avec l’ancienne ministre française de la Justice Rachida Dati et le criminologue Alain Bauer.
Mais l’ancien patron ne s’est pas rendu à cette convocation. L’un de ses avocats, Me Jean Tamalet a expliqué que leur client fait l’objet d’une interdiction judiciaire de sortir du territoire libanais, cette situation est parfaitement connue par les juges français.
Dans l’enquête le visant à Nanterre, un mandat d’arrêt a été délivré contre lui par un juge d’instruction le 21 avril dernier pour "abus de biens sociaux" "abus de confiance", "blanchiment en bande organisée", et "corruption passive" de 2012 à 2017.
Selon Sud Ouest, quatre responsables du distributeur omanais Suhail Bahwan Automobiles (SBA) font également l’objet de mandats.
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