Mourad ALLILI/SIPA
Le procureur de la République a confirmé qu’Emile a subi un violent traumatisme facial avant sa mort. Selon l’avocate du grand-père, ‘l’intervention d’un tiers est la seule certitude’.
Au micro de BFMTV, l’avocate du grand-père d’Emile, s’est exprimée sur la poursuite de l’enquête. "La seule certitude que l’on a aujourd’hui, c’est que c’est l’intervention du tiers qui a donné la mort à Emile", a-t-elle affirmé. Selon ses dires, tant que l’auteur de ce geste n’a pas été identifié, il est impossible d’écarter "complètement la piste familiale". Elle a expliqué que le fait de fermer une hypothèse suppose d’avoir répondu à toutes les questions des enquêteurs, ce qui n’est pas encore le cas à ce stade.
L’avocate a confirmé que son client a été relâché dans la nuit de mercredi à jeudi, après des interrogations qui ont permis de donner des réponses et d’apporter de nouveaux éléments aux enquêteurs. Désormais, ces informations devront être vérifiées et croisées.
Elle a ajouté que la découverte d’un traumatisme crânien important sur le corps du petit Emile a bouleversé ses grands-parents. Ce constat a été vécu par eux comme un véritable "tsunami", tant l’émotion suscitée a été forte.
Lors d’une conférence de presse jeudi 27 mars, le procureur Jean-Luc Blachon a estimé que l’intervention d’un tiers semblait de "plus en plus probable".
La piste accidentelle, quant à elle, est "presque définitivement exclue". Ce sont notamment les résultats des analyses sur le traumatisme crânien et les déplacements des vêtements et ossements de l’enfant qui ont conforté cette orientation.
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