La présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen était l’invitée d’Europe1 ce mercredi matin. Elle est revenue sur l’affaire Mila qui a fait réagir de nombreuses personnalités.
L’histoire de Mila, une adolescente de 16 ans harcelée et menacée de mort pour avoir critiqué l’islam dans une vidéo, est toujours au cœur de l’actualité. Sur le plateau d’Europe1 ce mercredi, Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, a utilisé cette affaire pour appuyer ses propos sur le fondamentalisme islamiste. D’après la patronne du parti extrême droite, celui-ci "est en train de ravager notre pays". La jeune iséroise est actuellement déscolarisée et sous protection policière. "Une jeune fille de 16 ans ne peut pas dire du mal d’une religion sans être menacée d’être violée, égorgée, assassinée", s’est-elle indignée.
Marine Le Pen a déjà défendu la jeune fille, menacée de mort sur les réseaux sociaux. Dans un tweet, la présidente du RN a déclaré que "la France est un pays de libertés". Elle a ajouté que Mila n’est pas obligée de s’excuser. "C’est à ceux qui la menacent de mort, la harcèlent, l’insultent, de rendre des comptes devant la justice", a-t-elle ajouté avant de saluer le courage de la jeune adolescente. Comme elle, le vice-président du parti Jordan Bardella a également pris la défense de la jeune iséroise.
Dans la foulée, Marine Le Pen a pointé une aggravation de l’insécurité dans des proportions spectaculaires. Selon elle, les islamistes monopolisent des centaines de quartiers aujourd’hui. Une situation qui illustre "l’aggravation continue de la situation de la France en plus de l’affaire Mila", a-t-elle déploré.
>>> A lire aussi : affaire Mila : Cyril Hanouna désapprouve ses "mots inadmissibles"