Illustration Mathieu Pattier/SIPA
A l’issue du procès du cyberharcèlement, dont était victime Mila, jusqu’à 6 mois de prison avec sursis ont été requis contre 12 prévenus et aussi une relaxe a été demandée.
Pour rappel, une vidéo polémique sur l’Islam mise en ligne par Mila en novembre 2020, lui a valu un violent harcèlement en ligne. L’adolescente, maintenant âgée de 18 ans, a reçu des insultes et des menaces de mort.
Lors du procès des treize prévenus, jugés pour avoir participé à ce lynchage 2.0, Mila a dénoncé devant le tribunal correctionnel de Paris l’acharnement contre elle en déclarant que : "Rien n’excuse des paroles aussi monstrueuses".
> Affaire Mila : dix personnes jugées en juin pour menace et harcèlement
A l’issue du procès, le parquet a requis pour les douze prévenus, des primo-délinquants : trois mois de prison avec sursis pour ceux poursuivis pour harcèlement, six mois avec sursis pour ceux qui ont harcelé Mila et sont aussi accusés d’avoir ajouté des menaces de mort. Pour le treizième, le parquet a requis la relaxe au bénéfice du doute, rapporte Le Figaro.
Lors de sa plaidoirie, l’avocat de Mila a évoqué "une lapidation numérique doublée d’un naufrage collectif". Il a aussi indiqué que les treize prévenus ont tous participé "à ce crime de masse, à son lynchage et à sa mort sociale".
> Voir notre dossier sur les faits divers.