Cinq personnes ont été interpellées, mardi 9 février, dans différentes régions en France, en raison des menaces proférées à l’encontre de la jeune Mila.
Dans l’affaire Mila, cinq personnes, âgées de 18 à 29 ans seront jugées le 3 juin prochain. Elles sont accusées de "harcèlement moral", et de "menaces de mort", pour deux d’entre elles, selon le parquet, jeudi 11 février.
Comme le rapporte Huffpost, ces personnes ont été arrêtées mardi dernier, dans différentes régions : Loire-Atlantique, Moselle, le Calvados, la Marne et les Hauts-de-Seine, par les services de police et de gendarmerie locaux.
Ces interpellations ont été sous la coordination opérationnelle de la division de lutte contre les crimes de haine de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité, les génocides, les crimes de guerre et les crimes de haine (OCLCH).
Après leur garde à vue, ces personnes ont été présentées à un procureur au pôle national de lutte contre la haine en ligne du parquet de Paris. Ce tout nouveau service est destiné à centraliser les investigations à mener dans différentes régions de France.
Dans l’attente de leur procès, un juge des libertés et de la détention les ont placées sous contrôle judiciaire, a précisé le parquet.
Des étudiants, "pas politisés", sont parmi les concernés, note le journal. Une source proche du dossier a indiqué à la presse française que certains d’entre eux ont annoncé n’avoir pas conscience de la gravité de leurs propos et de leurs messages.
L’année dernière, Mila, une jeune femme, originaire d’Isère, a provoqué la polémique après avoir publié sur TikTok, une vidéo critiquant l’islam. Deux personnes ont déjà été condamnées à des peines de prison pour des menaces de mort envers la jeune fille, et d’autres sont mis en examen.
En novembre, elle a publié une nouvelle vidéo dans laquelle elle s’en prend à ses détracteurs tout en annonçant des propos controversés contre Allah.
Une enquête a été ainsi ouverte, mi-novembre, par le parquet de Vienne qui s’était dessaisi au profit du pôle national de lutte contre la haine en ligne, début décembre.
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