Lors de la reconstitution du meurtre de la petite Maëlys de Araujo, lundi, Nordahl Lelandais a livré une nouvelle version des faits. Mais, pour les parents de la victime, le suspens persiste.
Le 24 septembre au soir, deux éléments nouveaux, d’après les déclarations de Nordahl Lelandais ont été relevés lors de la reconstitution de l’assassinat de Maëlys de Araujo. D’abord, la petite fille a été emmenée par l’ex-militaire dans une zone industrielle et commerciale, déserte en pleine nuit, à Pont-de-Beauvoisin, à quelques centaines de mètres de son domicile de Domessin. Ensuite, Nordahl Lelandais a reconnu avoir frappé l’enfant de nombreuses fois, admettant ainsi que la thèse de la "gifle" unique qui aurait tué par "accident" la petite Maëlys n’était pas vraie. L’autopsie des restes du corps de la fillette avait montré une fracture de la mâchoire causée par "un ou plusieurs coups violents", avant sa mort.
Ces faits constituent des avancées majeures dans l’enquête mais pas suffisantes pour les parents de Maëlys de Araujo, à la recherche de la vérité sur les causes exactes du décès de leur enfant. Mais, le père, qui était présent avec sa femme durant la reconstruction, n’est pas convaincu par les récits. Dans un message à BFMTV, Joachim de Araujo a indiqué que la procédure serait "pleine de mensonges", tout se serait passé "comme il l’avait imaginé". Pour lui, Nordahl Lelandais cacherait encore la vérité.
Malgré la reconstitution du meurtre, de nombreux éléments restent mystérieux. Primo, le motif du crime. Le corps de l’enfant n’a laissé aucune trace d’atteinte sexuelle et le suspect conteste toute agression de ce genre. Alors la question se pose : pourquoi aurait-il tué Maëlys en lui assénant plusieurs coups de poing violents ? Secundo, Nordahl Lelandais était aussi inculpé d’abus sexuel sur une petite cousine, une semaine avant la nuit fatidique du 26 au 27 août 2017, mais est présumé innocent.
Les parents de la petite fille n’auraient dont pas encore toute la vérité en main pour comprendre les raisons de mort de leur enfant en croisant le chemin de Nordahl Lelandais.
(Sources : France Soir / Ouest France)
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