C’est la conclusion du rapport d’expertise psychiatrique de la jeune algérienne qui a sauvagement assassiné Lola, une adolescente de 12 ans, dans le 19e arrondissement de Paris au mois d’octobre.
Pour rappel, Lola est morte à l’âge de 12 ans. La collégienne a été assassinée dans des conditions effroyables à Paris. Son corps a été retrouvé le 14 octobre dans une malle dans le 19e arrondissement. Dhabia B., une Algérienne en situation irrégulière sur le territoire français, est la principale suspecte de ce crime. Elle a été mise en examen pour "meurtre et viol avec actes de torture et de barbarie sur mineure de moins de 15 ans".
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Un expert a été chargé d’examiner Dhabia B. à la demande de la justice, pour tenter de faire la lumière sur son état mental. Dans le rapport remis au juge d’instruction et dévoilé par Le Parisien, le spécialiste décrit une femme "hautement dangereuse", qui ne souffrirait "d’aucun trouble psychique ou neuropsychique". L’Algérienne ne ferait état d’aucune maladie mentale pouvant alterner son discernement.
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La jeune femme de 24 ans aurait apparemment une personnalité avec un haut potentiel narcissique psychopathique. Elle aurait "une surestime de soi, ainsi qu’une tendance à la manipulation et une structuration perverse de sa personnalité tentant de disséminer le trouble et la confusion chez son interlocuteur". D’après le médecin, elle présente une certaine "dangerosité" ainsi qu’une "absence d’empathie et de culpabilité".
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