"Cédric Jubillar ne peut absolument pas être remis en liberté", a estimé Mourad Battikh, avocat de plusieurs parents de l’infirmière, disparue en décembre 2020.
Cédric Jubillar va rester en prison après presque un an en détention, rapporte France Info. Effectivement, un juge des libertés et de la détention de Toulouse a rejeté la demande de remise en liberté provisoire du mari de l’infirmière, lundi 13 juin.
Alexandre Martin, l’avocat du suspect a annoncé cette information en dénonçant une atteinte à la présomption d’innocence. Il a aussitôt fait appel à cette décision.
L’homme de 34 ans est suspecté du meurtre de sa femme Delphine Jubillar, disparue en décembre 2020. Les enquêteurs ont estimé avoir réuni un faisceau d’indices suffisant pour justifier le maintien en prison de son mari malgré l’absence de preuve accablante, aveux, scène de crime ou corps pouvant livrer des éléments décisifs.
Quelques jours avant l’annonce de cette décision, Mourad Battikh, avocat de plusieurs parents de l’infirmière a indiqué que Cédric Jubillar "ne peut absolument pas être remis en liberté".
Selon ses dires, cela créerait un trouble grave à l’ordre public, concernant la sécurité de ses clients, qui ne seraient pas sereins de le savoir en liberté.
"Et puis les indices graves et concordants qui s’accumulent depuis un an et demi vont dans le sens d’un maintien en détention", a-t-il précisé.
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