Les lunettes brisées de Delphine Jubillar ont, de nouveau été, analysées par une spécialiste en identification par empreintes génétiques.
Le journal Le Parisien a dévoilé un nouveau rebondissement dans l’affaire de disparition de Delphine Jubillar, rapporte Le Point. Les lunettes brisées de l’infirmière, disparue en décembre 2020, ont été examinées par une spécialiste en identification par empreintes génétiques cette fois-ci.
Les résultats semblent relancer les suspicions à l’encontre du principal suspect, Cédric Jubillar. Selon le quotidien, l’expertise montre la présence de l’ADN de la victime ainsi que celui du suspect, mais aucune empreinte génétique.
Les analyses révèlent également que le profil génétique de l’amant de Delphine Jubillar et celui de sa compagne ne se trouvaient pas dans ces montures. Elles permettent ainsi d’écarter un peu plus la culpabilité de ces deux suspects. Une source proche de l’affaire a assuré au journal que s’il n’y a pas d’autres ADN que ceux du couple, cela évacue la piste d’une tierce personne. La thèse selon laquelle les lunettes se seraient brisées après une violente dispute se confirmerait peu à peu, et les résultats de ces examens démontrent un nouvel élément à charge contre Cédric Jubillar.
Dans le cadre de cette affaire de disparition, la DGA (Direction générale de l’armement) a déjà analysé les lunettes de la femme de 33 ans et elle a conclu que les dommages observés sur la paire de lunettes sont la conséquence "d’efforts dynamiques appliqués de l’extérieur vers l’intérieur". Donc, la thèse d’une violente altercation entre les époux est privilégiée.
De son côté, Cédric Jubillar nie toute dispute, assurant que les lunettes "étaient cassées depuis un moment".
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