Près de quatre décennies après l’assassinat du jeune Gregory, une avancée significative a eu lieu dans l’enquête. De nouvelles expertises scientifiques, réalisées à la demande des parents du petit garçon, ont permis l’identification d’un des auteurs des lettres anonymes reçues par la famille.
Grégory Villemin avait été porté disparu le 16 octobre 1984 à Lépanges-sur-Vologne, dans les Vosges. Peu de temps après, l’enfant de 4 ans était retrouvé sans vie dans une rivière. Il avait les bras et les pieds attachés. Avant et après la mort du petit, la famille Villemin avait régulièrement reçu des lettre anynomes.
Ce meurtre n’a jamais été élucidé, mais près de 40 ans après les faits, de nouvelles recherches ADN ont été lancées à la demande des parents de Grégory. Le parquet général de Dijon a affirmé mercredi qu’un des "corbeaux" qui a écrit un courrier aux grands-parents de l’enfant a été identifié. Il s’agit d’une femme originaire de la Guadeloupe, mais résident à Paris au début des années 1980. "Je vous ferez à nouveau votre peau à la famille Villemain (sic).... Prochaine victime, Monique", était-il écrit dans le papier, qui était dépourvue de signature.
Interrogée après cette découverte, la Guadeloupéenne a reconnu être l’auteure de cette lettre, mais a assuré ne rien à voir avec la mort du petit garçon. "Mon impression... est que cet élément n’a aucun intérêt sur le fond du dossier. Je pense que cette femme qui jouait au corbeau n’a rien à voir avec le crime proprement dit", selon Me Thierry Moser, l’un des avocats des parents de Grégory, cité par TF1. D’après le procureur, il s’agirait d’une "fausse piste". "Ce n’est pas la lettre de revendication du crime, mais celle d’une personne désoeuvrée sans lien avec l’affaire", a indiqué M/e
François Saint-Pierre.
> Lire plus d’articles de faits divers en France sur Linfo.re