Témoin clé dans l’enquête sur la mort du petit Grégory Villemin, en 1984, Murielle Bolle est énormément soulagée face à cette décision de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Dijon.
Murielle Bolle est enfin autorisée à retourner chez elle. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Dijon a levé partiellement mercredi le contrôle judiciaire de ce personnage clé de l’affaire du petit Grégory. "La chambre de l’instruction a fait droit partiellement à la demande de main levée du contrôle judiciaire de Murielle Bolle, qui est autorisée à rentrer chez elle", a confirmé le procureur général, Jean-Jacques Bosc. Ce dernier a renchéri que cette femme aujourd’hui âgée de 48 ans a toujours l’interdiction de rentrer en contact avec les protagonistes de l’affaire.
Depuis le mois de juin dernier, gendarmes et magistrats essayent de réunir des preuves dans l’éventuel rôle de Murielle Bolle dans l’assassinat du petit Grégory, 4 ans. Le petit garçon a été retrouvé ligoté dans les eaux de la Vologne, le soir du 16 octobre 1984, rappelle Le Figaro. Adolescente au moment des faits, elle a été accusée par son beau-frère Bernard Laroche, cousin du père de Grégory, du rapt de l’enfant. Mise en examen le 28 juin pour enlèvement suivi de mort, la Vosgienne a été libérée sous contrôle judiciaire strict le 4 août. Depuis cette date, Murielle Bolle devait pointer deux fois par semaine à la gendarmerie de Nièvre tout en évitant tout contact avec une partie de sa famille.
Interrogé à la suite de cette décision de la cour, l’un des avocats de Murielle Bolle, Me Christophe Ballorin, a confié que c’est un "énorme soulagement" pour sa cliente. La femme de 48 ans souhaite uniquement reprendre le cours de sa vie dans les Vosges. De son côté, Me Vincent Nioré, l’un des conseils de la Vosgienne a clamé son innocence. "Elle l’a toujours été", a-t-il précisé sur le récit du quotidien régional Sud Ouest.
Consultez notre dossier complet sur l’affaire Grégory.