Affaire Gérard Depardieu : Emmanuel Macron assure "n’avoir jamais défendu un agresseur"

LINFO.RE – créé le 8.05.2024 à 14h19 – La rédaction

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Emmanuel Macron a une nouvelle fois parlé de Gérard Depardieu dans une interview accordée à Elle. Il a assuré "n’avoir eu aucune complaisance" vis-à-vis de l’acteur.

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Viols et agressions sexuelles

Gérard Depardieu sera jugé en octobre prochain à Paris pour agressions sexuelles sur deux femmes lors d’un tournage en 2021.
Pour rappel, l’acteur est mis en examen depuis 2020 pour viols et agressions sexuelles sur une jeune comédienne, Charlotte Arnould. D’autres plaintes ont été par ailleurs déposées contre l’homme de 75 ans.
Fin décembre 2023, Emmanuel Macron a pris sa défense en saluant un "immense acteur qui rend fière la France, dénonçant une chasse à l’homme". Des propos qui ont suscité l’indignation.

Il prend ses distances

Le président de la République est revenu sur cette affaire dans un entretien accordé au magazine Elle mercredi 8 mai. Il a pris ses distances avec le comédien, selon 20 Minutes et a affirmé n’avoir "jamais défendu un agresseur face à des victimes". "Il n’y a chez moi aucune complaisance", a-t-il assuré. D’après lui, il y a juste une volonté de respecter "nos principes, tels que la présomption d’innocence. Ces mêmes principes qui vont permettre à la justice de statuer en octobre prochain et c’est une bonne chose".

Intraitable sur la question des viols

Ce fut une occasion pour Emmanuel Macron d’annoncer "un profond respect, une bienveillance et une grande confiance pour et dans la parole des femmes". Il s’est dit "intraitable sur la question des viols, de la domination, de cette culture de la brutalité". "Ma priorité a toujours été la protection des victimes, et c’est aussi le cas pour l’affaire Depardieu", a-t-il renchéri.
Le chef de l’Etat n’a pas manqué de saluer "le courage" des actrices Judith Godrèche, Juliette Binoche ou Isild le Besco. Ces dernières ont dénoncé les violences sexuelles dans le milieu du cinéma.
Selon ses dires, la mise en lumière de la vérité se fait par la parole libre, par le travail des journalistes, par le travail des enquêteurs. La justice ensuite, seule, établit les culpabilités.