Le jeudi 10 décembre, à la cour d’assises du Rhône (Lyon), le quatrième procès de Cécile Bourgeon en marge de l’Affaire Fiona en est à son huitième jour.
"Je tiens déjà à m’adresser à ma fille Fiona. Même si ça peut paraître minable de ma part, je lui dois quand même des excuses", affirme Cécile Bourgeon devant la cour, dans des propos recueillis par France 3 Auvergne-Rhône-Alpes. "Parce qu’elle ne méritait pas de finir comme ça, elle avait la vie devant elle", continue-t-elle en adressant aussi des excuses à ‘Monsieur Chafoulais’, le père de la petite.
Ensuite, à la question, si elle pense que c’est son compagnon Berkane Makhlouf qui a tué la petite, Cécile Bourgeon répond qu’il l’a effectivement tapé mais elle ne peut pas dire qu’il l’a tué. La justice demandant alors : "donc, vous ne savez pas de quoi votre fille est morte ?". "Je ne sais pas", réplique juste la mise en cause qui enfonce M. Malkhouf en évoquant son caractère violent : "c’étaient des crises incontrôlables. C’est d’un coup, dans sa tête, et après c’est un comportement qui engendre de la violence, incontrôlable, il va crier".
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Fiona, 5 ans, est déclarée perdue le 12 mai 2013 par sa mère à Clermont-Ferrand. Cécile Bourgeon et son compagnon Berkane Makhlouf font croire aux médias à un kidnapping avant de confesser 4 mois plus tard que l’enfant a été battue jusqu’à la mort avant d’être enterrée… "Il n’y a pas eu spécialement d’organisation, ça s’est fait comme ça", dit-elle notamment concernant cet enterrement.
Selon Mme Bourgeon, la petite Fiona était prise de nausées et de douleurs abdominales quelques heures avant sa mort.
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