Sur franceinfo ce lundi 1er avril, la colonelle Marie-Laure Pezant, porte-parole de la gendarmerie nationale, annonce que les recherches seront relancées. Samedi, des ossements, dont le crâne du petit Émile, ont été découverts près du Haut-Vernet dans les Alpes-de-Haute-Provence.
"On a des experts de l’institut de recherche criminelle de la gendarmerie qui se sont transportés sur le Haut-Vernet pour pouvoir analyser le secteur de découverte", explique-t-elle. Et "ces recherches vont démarrer avec eux aujourd’hui". La porte-parole de la gendarmerie mentionne la présence d’anthropologues spécialisés dans l’analyse du sol parmi les experts impliqués dans l’affaire des ossements découverts. Leur objectif est de déterminer si les ossements étaient initialement présents sur le site ou s’ils ont été déplacés, que ce soit par des moyens humains, animaux ou météorologiques. Cette découverte conduit les enquêteurs à rester ouverts à divers scénarios. Environ une centaine de gendarmes sont mobilisés pour sécuriser la zone et recueillir tout indice pertinent. La possibilité que les ossements aient été introduits ultérieurement sur le site est également envisagée.
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Les ossements découverts sont actuellement analysés à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie à Pontoise. Il n’y a pas de délai fixe pour ces analyses. La colonelle admet qu’il est incertain de découvrir la cause ou les circonstances de la mort. "On n’est pas certains de découvrir la cause ou les circonstances de la mort", dit-elle. "On a une partie des ossements, on n’aura peut-être pas tous les éléments pour définir les circonstances du décès", continue la colonelle dans des propos retranscrits sur le site de franceinfo.
Une affaire donc à suivre.
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