Cela fait maintenant 17 ans qu’Éric Mouzin se bat pour connaître la vérité sur la disparition de sa fille Estelle, survenue le 9 janvier 2003 à Guermantes, en Seine-et-Marne.
Monique Olivier, l’ex-épouse de Michel Fourniret, l’accuse d’avoir kidnappé, séquestré, violé, la fillette qui avait alors 9 ans. D’ailleurs, des traces ADN partielles d’Estelle Mouzin ont été retrouvées à deux endroits différents sur un matelas qui a été saisi dans l’ancienne résidence de la sœur de Michel Fourniret, à Ville-sur-Lumes (Ardennes).
Ce vendredi 4 septembre, Éric Mouzin a révélé sur France Info que "la juge attend le retour des analyses de certains éléments". Selon lui, elle va confronter l’ancien couple à ces éléments pour leur faire préciser à la fois la chronologie et leur implication dans la disparition de sa fille.
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Dans la même interview, Éric Mouzin assure qu’il n’a jamais parlé en face-à-face avec Michel Fourniret même si ce dernier le lui avait déjà proposé. "Il l’a proposé dans un courrier que j’ai reçu il y a très longtemps. Il voulait me parler les yeux dans les yeux ou de père à père, je ne sais plus", relate le père d’Estelle.
Celui-ci explique ensuite que cette demande était formulée au milieu "de tout un charabia incompréhensible", et que lorsqu’il a reçu cette demande-là, "je n’étais pas en mesure d’apprécier la perversité et la dangerosité de cet individu qui ne cherche qu’à détruire les gens".
En tout cas, Éric Mouzin estime que Michel Fourniret "un pervers à la puissance dix". "Si vous êtes confronté à cette personne et que vous n’êtes pas préparé, il y a de fortes chances que vous soyez détruit", assure-t-il.
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