Suspecté d’avoir employé des chauffeurs de la mairie à des fins personnelles, Patrick Balkany est convoqué par la police judiciaire.
Selon les informations du journal 20 Minutes, Patrick Balkany est suspecté d’avoir employé des chauffeurs de la mairie de Levallois-Perret à des fins personnelles. Le parquet de Nanterre avait ouvert une instruction concernant cette affaire, depuis janvier 2014. La police judiciaire l’a, ainsi, convoqué pour être entendu mi-septembre, en audition libre ou en garde à vue. D’ailleurs, le maire, lui-même, a confirmé cette information du magazine Marianne en déclarant "je suis convoqué mi-septembre pour être entendu par la PJ".
Un an et demi auparavant, le parquet avait reçu une lettre anonyme dénonçant des dérives dans le fonctionnement de la police municipale de la commune. Une enquête préliminaire pour "détournement de fonds publics" avait été, ainsi, ouverte. Et l’accusation s’est aggravée quelques mois plus tard. Des syndicats avaient, en effet, dénoncé que le maire et son épouse, Isabelle Balkany, ont employé deux policiers comme chauffeurs privés, notamment lors de vacances aux Antilles.
En 2013, des perquisitions avaient été effectuées à l’hôtel de ville de Levallois. A cette époque, Patrick Balkany s’était justifié sur son compte Facebook. Il avait indiqué qu’un policier municipal est, en toute légalité et conformité administrative, détaché au cabinet du maire pour assurer les fonctions de chauffeur de sécurité. "Lors de ses vacances, je l’ai invité une fois, bien entendu sur mes deniers personnels, dans une maison louée à Saint-Martin", avait-il renchéri.
Outre cette affaire des chauffeurs, Patrick et Isabelle Balkany sont en attente de jugement de deux autres affaires. En effet, le 13 septembre prochain, le tribunal doit rendre sa décision dans un premier volet concernant une affaire de "fraude fiscale". Le couple pourrait encourir jusqu’à 4 ans de prison ferme. Le second volet s’agit de "blanchiment à grande échelle". Le tribunal correctionnel de Paris rendra son jugement le 18 octobre prochain, sept ans de prison ferme ont été requis contre les accusés.
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