Jeudi 8 février, la Cour d’appel de Toulouse a ordonné un supplément d’information dans le cadre de la disparition de Delphine Jubillar. Cette demande a ainsi entraîné la réouverture de l’enquête.
La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse a décidé de nouveaux actes d’enquête ce jeudi sur la disparition de Delphine Jubillar. Comme le rapporte La Dépêche, plusieurs témoins devront être entendus dans le cadre de cette réouverture d’enquête.
Entre autres, le journal a cité Salem, détenu de Lannemezan (Hautes-Pyrénées) et ex-codétenu de Cédric Jubillar à la maison d’arrêt de Seysses ainsi que sa mère. Un homme qui a signalé la disparition d’une pelleteuse à proximité d’un chantier de construction va être également entendu.
Un nouvel élément sera également au centre de cette disparition, selon La Dépêche du Midi. Il s’agit de la découverte d’un échange téléphonique entre ce détenu et sa mère évoquant l’affaire. Dans la conversation placée sous surveillance, le détenu incarcéré pour tentative de meurtre aurait évoqué les prénoms de trois personnes, dont au moins deux apparaissent dans le dossier Jubillar. Par ailleurs, un autre homme aurait contacté la justice pour proposer un nouveau témoignage.
Me Jean-Baptiste Alary, l’un des trois avocats de Cédric Jubillar, a réagi après l’annonce de la réouverture de l’enquête. "Si un homme dit qu’il a des révélations à faire, écoutons-le, entendons-le et nous verrons ce qu’il a à dire et si c’est utile à la manifestation de la vérité", a-t-il déclaré.
Selon ses dires, à partir du moment où on a un dossier dans lequel des investigations sont encore utiles à la manifestation de la vérité, cela signifie que "le dossier n’a pas permis en l’état de manifester la vérité". "On soutient depuis maintenant deux ans et demi que Cédric Jubillar est mis en examen que le dossier est vide, ou à tout le moins insuffisant", a-t-il renchéri.
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