Après la clôture de l’enquête sur la disparition de Delphine Jubillar à Cagnac-les-Mines (Tarn) dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, il est important de comprendre les implications de cette étape pour l’avenir de l’affaire.
Le 13 octobre, les deux magistrats responsables de l’affaire, Audrey Assemat et Coralyne Chartier, ont informé les parties civiles et la défense de la conclusion de l’instruction, comme indiqué par une source proche du dossier à BFMTV. Cette annonce confirme une information précédente du Parisien. Les juges considèrent donc que toutes les démarches d’enquête requises ont été accomplies.
Cédric Jubillar, l’époux de l’infirmière disparue, est en détention provisoire depuis juin 2021, accusé d’homicide volontaire. Avec la clôture de l’enquête, sa défense a maintenant l’opportunité de solliciter sa libération, comme l’a déclaré Alexandre Martin, son avocat. Malgré les charges qui pèsent contre lui, le trentenaire maintient sa position d’innocence.
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Comme le souligne BFMTV, en outre, après avoir été informées de la clôture de l’instruction, les parties impliquées ont un mois pour solliciter de nouvelles enquêtes ou présenter leurs observations. L’ordonnance d’accusation ne peut être émise qu’après l’expiration de cette période. À la fin des quatre semaines, les juges d’instruction auront la possibilité de demander que le principal suspect, Cédric Jubillar, soit renvoyé devant une cour d’assises.
Interrogé sur la possibilité que le procès se tienne en 2024, Me Alexandre Martin a déclaré que la défense continuerait à se battre sans relâche. "Il y aura certainement un appel de l’ordonnance de renvoi quand elle sera rendue", a-t-il fait savoir. Si une ordonnance de renvoi est contestée en appel, cela pourrait encore davantage retarder la date potentielle du procès devant une cour d’assises.
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