La Fédération française d’équitation (FFE) a annoncé, mercredi 19 août, qu’elle se porte partie civile aux côtés des propriétaires de chevaux qui ont porté plainte.
Au cours de ces derniers mois en France, des chevaux, poneys et ânes ont été victimes de maltraitance animale. Cette semaine, non loin de la commune de Lannion dans le département des Côtes-d’Armor, un cheval a été retrouvé égorgé.
Selon le parquet de Saint-Brieuc, une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de cet acte. Des faits similaires, concernant des équidés tués/mutilés, ont également été rapportés en Vendée, dans le Jura, la Somme, le Rhône, le Puy-de-Dôme.
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De son côté, la Fédération française d’équitation a décidé de réagir et agir face à ces faits de maltraitance animale concernant les chevaux mutilés ou tués.
Dans un communiqué, la FFE a fait savoir, mercredi que, "face à la série d’actes de cruauté envers des équidés sur l’ensemble du territoire français", elle annonce se porter partie civile "aux côtés des propriétaires dès lors que ceux-ci ont déposé plainte".
"Notre détermination à lutter contre toute forme de maltraitance envers les équidés est totale", a tenu à souligner la Fédération, rapporte Le Figaro. Elle a aussi exprimé son souhait de collaborer avec la Ligue française de protection du cheval afin de "mobiliser l’ensemble des acteurs de la Filière cheval en France".
Selon Ouest France, Serge Lecomte, le président de la FFE, a confié être "horrifié devant ces actes de cruauté qui se multiplient". Dans la foulée, il a lancé un appel à la vigilance de tous "pour mettre fin au plus vite à ces atrocités".
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