Après la fermeture officielle de l’enquête judiciaire sur le meurtre d’Alexia Daval, la famille a demandé à la magistrate de se pencher sur un éventuel empoisonnement.
La clôture officielle de l’enquête judiciaire sur le meurtre d’Alexia Daval a été prononcée récemment. Pourtant, selon les informations de CNews, sur le récit du journal Le Parisien, les proches d’Alexia Daval ont demandé de se pencher sur l’hypothèse de l’empoisonnement.
Depuis 2018, les résultats de l’autopsie du corps de la victime ont suscité, en effet, la curiosité de la famille. L’analyse toxicologique a révélé la présence de trois molécules : du zolpidem (un somnifère), du tétrazépam (un décontractant musculaire) et du tramadol (un antalgique opiacé). Par ailleurs, les résultats ont montré qu’Alexia aurait pris ces molécules pendant près d’un an avant sa mort et il y aurait même eu une nette augmentation sur les derniers mois, rapporte le journal.
Alexia Daval s’est battue pour avoir un enfant et elle prenait surtout un traitement hormonal pour la fertilité. Or, ces molécules prélevées sont totalement incompatibles avec une grossesse. Pour les membres de la famille, il est impossible qu’elle ait pris d’elle-même de tels médicaments.
Par ailleurs, du zopiclone, un autre somnifère dont l’un des effets secondaires est un "goût amer, métallique", a été découvert au domicile du couple. Alexia s’est plainte de crises d’"absences" qui se caractérisaient par un "goût métallique dans la bouche" et elle avait consulté des médecins, dès fin 2016.
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Tous ces éléments ont amené les proches de la victime à s’adresser à la magistrate. La famille a ainsi souhaité qu’une enquête soit menée pour étudier les relevés bancaires du couple afin d’y chercher d’éventuelles traces d’achats de médicaments sur Internet. En 2018, la famille avait déjà soulevé la question d’un empoisonnement dans la durée.
Jusqu’ici, Jonathann Daval a reconnu le meurtre de sa femme et est mis en examen pour "meurtre sur conjoint". Il a indiqué qu’il l’avait frappée puis l’étranglée avant de mettre le feu à son corps.
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