Le PDG d’Orange Stéphane Richard est reconnu coupable de complicité de détournement de biens publics dans le cadre de l’affaire d’arbitrage du Crédit Lyonnais.
Mercredi 24 novembre, la cour d’appel de Paris a condamné le PDG d’Orange Stéphane Richard à un an de prison avec sursis dans l’affaire d’arbitrage controversé de 2008 entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais.
Le journal Le Figaro note qu’en première instance, une relaxe générale a été prononcée en juillet 2019. Pourtant, l’ex-directeur de cabinet a été reconnu coupable de complicité de détournement de biens publics en appel.
Après l’annonce du jugement, la question de l’avenir de Stéphane Richard à la tête du groupe Orange est au cœur de l’actualité. "Je remets mon mandat entre les mains du conseil d’administration" a-t-il annoncé.
Le conseil d’administration du groupe doit par ailleurs, se tenir dans l’après-midi du mercredi.
Selon le journal, la doctrine de l’Etat sur le sujet a été évoquée par le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire au micro de BFMTV il y a deux ans. "Pour toutes les entreprises publiques qui sont sous ma responsabilité de ministre de l’Economie, les règles du jeu doivent être claires : s’il y a condamnation du dirigeant, il y a départ immédiat du dirigeant", a-t-il indiqué. Dans ce dossier, l’Etat détient 23% du capital d’Orange et tous le placent en position d’arbitre.
Outre l’avenir de Stéphane Richard, un autre sujet est également abordé après ce verdict concernant la personne qui le remplacera à la tête du groupe. Depuis plusieurs mois d’ailleurs, le Conseil d’administration, et plus particulièrement le Comité de gouvernance et de responsabilité sociale et environnementale, recherche un directeur général. De nombreux candidats internes et externes ont été entendus, dont "les administrateurs qui le souhaitaient".
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