Le porte-parole du gouvernement a défendu vendredi une justice indépendante dans l’affaire Benalla.
Une enquête a été ouverte par le parquet financier au sujet d’un contrat signé entre la société de Vincent Crase (ex-employé de LREM) et l’oligarque russe Iskander Makhmoudov. D’après les informations rapportées par 20 Minutes, ce contrat aurait été négocié par Alexandre Benalla, quand il travaillait toujours à l’Élysée. De son côté, Vincent Crase a affirmé qu’il n’a jamais eu l’aide de l’ancien chargé de mission d’Emmanuel Macron.
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Invité sur Europe 1 vendredi, Benjamin Griveaux a défendu une justice indépendante dans cette affaire touchant Alexandre Benalla. "Il y a une autorité judiciaire qui est indépendante, et dont je note qu’elle a agi de manière rapide et que personne n’est protégé, personne n’est au-dessus des lois (…) M. Benalla va rendre des comptes à la justice française", a lancé le porte-parole du gouvernement.
De nombreuses personnes disaient qu’Alexandre Benalla était protégé par l’exécutif. Benjamin Griveaux a rappelé qu’il n’y aurait même pas d’enquêtes à son encontre, s’il était vraiment protégé. Quant à la perquisition menée à Mediapart, il a nié qu’elle avait été demandée par Matignon. "Je ne laisserai pas salir ni le pouvoir exécutif ni la justice de notre pays", a-t-il ajouté.
Il a également éclairci les choses sur les liens entre l’ex-chargé de mission du président de la République et les responsables de la sécurité de Matignon. "Il a eu des relations de travail avec des personnes en charge de la sécurité à Matignon ou ailleurs, ça n’est quand même pas une surprise", a-t-il haussé le ton.
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