Dans un entretien sur le site du quotidien Libération dimanche, l’ancien candidat à la présidentielle Benoît Hamon a dénoncé dimanche dans l’affaire Benalla "un mensonge d’État en bande organisée".
Cette affaire suscite de nombreuses réactions de la part des politiciens. Ce dimanche, c’est le fondateur du mouvement Générations qui s’est prononcé sur le dossier. L’ancien ministre socialiste estime qu’il n’y pas d’affaire Benalla, mais uniquement d’affaire Macron. Sur le site du quotidien Libération ce dimanche, Benoît Hamon a dénoncé l’attitude du chef de l’Etat qui se comporte en parrain protégeant son clan au lieu d’être un garant des institutions républicaines. Il est allé plus loin en déclarant que le président de la République a abîmé l’extraordinaire communion des Français après le sacre des Bleus. "Beaucoup ont cru à la promesse d’exemplarité, ils voient la réalité de l’impunité", a-t-il regretté.
Benoît Hamon et Alexandre Benalla se sont déjà croisés à l’époque où l’ancien ministre était un jeune responsable du service d’ordre du parti socialiste. Toutefois, il n’aurait jamais imaginé qu’un homme si inexpérimenté se charge de tels pouvoirs sur la sécurité de l’Elysée et occupe une telle autorité sur des policiers professionnels. Pour le fondateur du mouvement Générations, l’affaire Benalla est "un mensonge d’État en bande organisée". "Le Président lui-même, son secrétaire général, son directeur de cabinet, son ministre de l’Intérieur ont conspiré pour sciemment mentir aux Français", a lâché l’ancien candidat à la présidentielle.
Face à l’étendue de cette affaire qui a éclaté lors des manifestations du 1er mai, Benoît Hamon a appelé dès vendredi à la démission de Gérard Collomb. Il a d’ailleurs lancé une pétition en ce sens, car selon lui, il aurait déjà été démis dans une grande démocratie.
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