En marge de la mobilisation des Gilets Jaunes, le samedi 16 février, Alain Finkielkraut a été victime d’injures antisémites. Une enquête est en cours.
Le parquet de Paris a décidé d’ouvrir une enquête à la suite d’injures antisémites dont a été victime Alain Finkielkraut, samedi dernier lors de l’acte 14 des Gilets Jaunes. Les faits se sont déroulés dans le quartier de Montparnasse à Paris quand le philosophe et académicien, fils d’émigrés polonais, a été injurié et sifflé par plusieurs manifestants.
Ce jour-là, on pouvait entendre des phrases telles : "Barre-toi, sale sioniste de m****", "grosse m**** sioniste", "nous sommes le peuple", "la France elle est à nous".
Sur Twitter, Emmanuel Macron dénonce les injures antisémites contre Finkielkraut. Le parquet de Paris a ouvert une enquête du chef d’injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion, par parole, écrit, image ou moyen de communication au public par voie électronique. La Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) s’est vue confier l’enquête en question.
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