Affaire Adèle Haenel : Christophe Ruggia présenté à un juge

LINFO.RE – créé le 16.01.2020 à 20h42 – La rédaction

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Le parquet de Paris a annoncé qu’après avoir été en garde à vue, le réalisateur, Christophe Ruggia va être présenté à un juge, jeudi 16 janvier.

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Ouverture d’une information judiciaire

Le réalisateur, Christophe Ruggia, a été placé en garde à vue après avoir été accusé d’"attouchements" et de "harcèlement sexuel" sur l’actrice Adèle Haenel. Le parquet de Paris a annoncé qu’il va être présenté à un juge d’instruction, jeudi 16 janvier, en vue d’une éventuelle mise en examen. Ainsi, une information judiciaire devait être ouverte, rapporte Le Figaro.

Retour sur les faits

L’actrice de 31 ans, a affirmé avoir été victime d’"attouchements" et de "harcèlement sexuel" du cinéaste lorsqu’elle avait entre 12 et 15 ans. Elle a relaté que ces faits se seraient surtout produits lors du tournage du film "Les Diables" (2002), Adèle Haenel avait 13 ans, à cette époque.

Enquête ouverte par le parquet

Après avoir témoigné auprès de Mediapart, l’actrice a refusé de saisir la justice. Mais elle a finalement changé d’avis et a déposé une plainte, après l’ouverture, par le parquet de Paris, d’une enquête pour "agressions sexuelles sur mineure de moins de 15 ans par personne ayant autorité" et "harcèlement sexuel".

Une responsabilité

Le 26 novembre et le 2 décembre derniers, la star du cinéma a fait une déclaration dans un communiqué. Elle a alors, expliqué avoir décidé de s’engager "activement dans cette procédure, considérant qu’il est de sa responsabilité de justiciable comme de personnalité publique d’y prendre part, au regard de la gravité des faits dénoncés et des conséquences pour chacun".

Pour la reconnaissance de son statut de victime

Face aux "dénégations publiques" de Christophe Ruggia, Adèle Haenel a indiqué sa détermination "à obtenir judiciairement la reconnaissance de son statut de victime". Effectivement, après les révélations de Médiapart, le réalisateur s’est défendu, en multipliant ses interventions dans les médias. D’ailleurs, récemment, il a assuré avoir "commis l’erreur de jouer les pygmalions avec les malentendus et les entraves qu’une telle posture suscite".