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Dans cette affaire du conducteur de bus ayant giflé un adolescent dans le Val-de-Marne, la ministre des Transports Elisabeth Borne a refusé d’exiger telle ou telle sanction contre l’automobiliste.
Un chauffeur de bus de la RATP a giflé un adolescent jeudi à Arcueil, dans le Val-de-Marne. D’après les informations retransmises par Le Parisien, le collégien aurait "traversé de manière dangereuse la route" devant le bus, l’obligeant à piler pour ne pas le percuter. Furieux, le conducteur s’est mis à sermonner le jeune garçon qui a répondu par des insultes. L’automobiliste, ne pouvant pas supporter ces injures, est sorti de la voiture et a giflé le collégien qui était avec des amis. Le chauffeur devra alors passer en conseil disciplinaire, souligne le quotidien.
A la suite de cette affaire qui a fait le buzz sur les réseaux sociaux, la ministre des Transports Elisabeth Borne a donné son avis. Sur le plateau de Jean-Jacques Bourdin sur RMC et BFMTV lundi matin, elle a déclaré que le geste du conducteur était anormal. "C’est pas normal de gifler un jeune […]", a lâché la ministre. Cette dernière a toutefois placé la gifle de l’automobiliste dans le contexte du stress de son métier.
Toutefois, Elisabeth Borne n’a pas souhaité jouer le rôle de juge. La ministre des Transports a expliqué que des commissions de chargeront d’étudier les sanctions à infliger au chauffeur de bus. Mais au pire des cas, le conducteur encourt la révocation.