Damien Abad, ancien ministre, a été interrogé en garde à vue mercredi dernier après des allégations de viol. Selon des sources proches du dossier, il a été libéré le soir même sans poursuites à ce stade, indiquent les médias français ce vendredi 9 juin.
Une des sources, qui a confirmé une information de TF1/LCI, relate que Damien Abad a nié toute agression lors de son interrogatoire par les policiers de la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne.
Pour rappel, après avoir été contraint de quitter le gouvernement d’Élisabeth Borne un mois seulement après sa nomination en juillet 2022 en raison de ces allégations, le député de l’Ain a publié un communiqué dans lequel il conteste fermement ces accusations "aussi ignobles que sans fondement". "Damien Abad a toute confiance en la justice et ne doute pas que cette procédure permettra de prouver son innocence", était-il écrit.
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L’audition de Damien Abad a eu lieu deux semaines après la levée de son immunité parlementaire, une décision prise à l’unanimité par le bureau de l’Assemblée nationale. Cette demande avait été formulée par la justice en marge de l’enquête préliminaire en cours à Paris. L’ancien ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées y était même "favorable".
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