PATRICK GELY/SIPA
Une jeune militaire de l’Elysée accuse un de ses collègues de l’avoir violée. Une information judiciaire a été ouverte le 12 juillet.
Une information judiciaire pour "viol" à l’Elysée a été ouverte le 12 juillet, a indiqué une source judiciaire à la presse française vendredi 12 novembre, confirmant partiellement une information de Libération.
Une jeune militaire a accusé un de ses collègues de l’avoir violée. Le militaire suspecté a été placé sous le statut intermédiaire de témoin assisté, un statut moins incriminant que celui de mis en examen, rapporte Le Figaro. D’après cette source, les "investigations sont toujours en cours".
Les faits se seraient produits le 1er juillet dans des locaux de l’état-major particulier de l’Elysée en marge d’un pot de départ de trois collaborateurs et bien après le départ d’Emmanuel Macron qui y a prononcé un discours.
La jeune militaire, qui assistait auparavant à cet événement a dit "s’être vue imposer des violences sexuelles par un homme", lui aussi militaire et "sous-officier". Le quotidien indique que les deux soldats sont affectés à "l’état-major particulier, travaillent ensemble au quotidien et se connaissent". Selon la Libération, la victime aurait déposé "dans les heures qui ont suivi une main courante" au commissariat du VIIIe arrondissement.
L’Elysée a indiqué à la presse française ne "jamais commenter les affaires judiciaires en cours".
Il a toutefois, précisé que dès que les faits ont été portés à la connaissance des autorités, des mesures ont immédiatement été prises : écoute, soutien et accompagnement de la victime, affectation immédiate, loin de l’Élysée, de la personne incriminée. Jusqu’ici, le ministère des Armées n’a pas souhaité commenter cette affaire.
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