Illustration - Dave Lintott/REX/SIPA
"Renault va devoir répondre de ses responsabilités", a déclaré l’avocat de la famille des victimes concernant l’accident de la route, survenu sur l’A7 dans la Drôme, et qui a coûté la vie à cinq enfants.
Dans la soirée du lundi 20 juillet dernier, cinq enfants ont péri dans un accident de la route sur l’A7 dans la Drôme. Trois adultes et un autre enfant sont, quant à eux, grièvement blessés. Le ministre de l’Intérieur, Gerald Darmanin, qui s’est rendu sur les lieux du sinistre, a déclaré qu’il s’agissait d’"un accident particulièrement dramatique".
Sur Franceinfo, ce mercredi 22 juillet, l’avocat de la famille des victimes, Me Nicolas Cellupica, a déclaré qu’aucune faute humaine n’est à l’origine du drame. C’est ce que son client a, par ailleurs, confié "au tout début de l’enquête", avant de perdre connaissance, a aussi expliqué l’avocat. Et il a ajouté que cela "correspond parfaitement à ce qui ressort".
L’homme de loi a aussi souligné qu’il faudra alors remonter "aux responsabilités du constructeur" du véhicule, autrement dit Renault. Il a, par ailleurs, ajouté, "Renault va devoir répondre de ses responsabilités !".
Le véhicule, un monospace Renault, qui date de 2005, aurait dû faire l’objet d’un contrôle technique en mai dernier. Mais en raison du confinement, "l’Etat a accordé une modification des délais rendant ce contrôle obligatoire à l’automne", a fait savoir l’Escadron départemental de la sécurité routière (EDSR) Isère à qui l’enquête a été confiée.
De son côté, Me Nicolas Cellupica a tenu à souligner que : "Même si le contrôle technique n’était pas dépassé, personne n’aurait vu cette défaillance-là, sur cette pièce-là, parce que ce n’est pas une pièce qui est examinée lors du contrôle technique", rapporte Francetvinfo.fr.
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