Le parquet de Paris a décidé d’ouvrir une enquête après l’agression d’un policier à la fin de la manifestation contre la proposition de loi sur la sécurité globale, samedi.
Des affrontements entre des policiers et des manifestants ont eu lieu aux abords de la place de la Bastille, samedi 28 novembre dernier, à l’issue de la manifestation contre la proposition de loi sur la sécurité globale.
Parmi les images de manifestants blessés, qui ont circulé sur les réseaux sociaux, figuraient aussi une vidéo de policier tabassé et insulté par plusieurs individus. Ces derniers ont continué de frapper l’agent qui se trouvait à terre.
L’ancien ministre de l’Intérieur et chef des députés La République en marche, Christophe Castaner, a réagi à la vidéo postée sur Twitter en indiquant : "Ceux qui lynchent nos forces de l’ordre sont loin de défendre nos libertés. Ils les piétinent".
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Le parquet de Paris a décidé, dimanche 29 novembre, d’ouvrir une enquête de flagrance pour "violences en réunion sur personnes dépositaires de l’autorité publique", rapporte 20 Minutes.
Après cette manifestation, qui a ressemblé près de 500 000 personnes dans toute la France, la police a procédé à des arrestations. En parallèle, 29 individus ont été placés en garde à vue, dont trois mineurs.
A l‘issue de la garde à vue, 17 personnes ont été déférées et cinq jugées en comparution immédiate. Un homme a fait l’objet d’une condamnation à six mois de prison avec sursis avec une obligation d’effectuer 105 heures de travaux d’intérêt général.
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