CELINE BREGAND/SIPA
Peu avant midi (heure métropolitaine), une détonation, qui a été immédiatement très commentée sur les réseaux sociaux, se faisait entendre à Paris ce mercredi. Il ne s’agissait pas d’une explosion, mais plutôt d’un Rafale qui a franchi le mur du son.
Les réseaux sociaux se sont emballés, ce mercredi, dès qu’une détonation a retenti dans la ville de Paris et s’est propagée sur 20-30 kilomètres. Tout le monde a cru entendre une explosion, mais en réalité, il s’agissait d’un avion militaire qui a franchi le mur du son. Les joueurs de Roland-Garros ont été surpris par cette déflagration.
De son côté, la Préfecture de police de Paris a rapidement réagi en tweetant qu’ : "Il n’y a pas d’explosion" tout en demandant aux gens d’éviter "d’encombrer les lignes de secours", rapporte le journal Le Monde.
L’armée de l’air, quant à elle, a tenu à expliquer qu’il s’agissait d’un Rafale qui a décollé pour une mission d’interception en Ile-de-France afin de porter assistance à un aéronef en perte de contact, informe Le Figaro.
Le Rafale a effectué un décollage d’urgence de Saint-Dizier (Haute-Marne) à cause d’une perte de contact entre les contrôleurs aériens et un avion civil Embraer reliant Brives (Corrèze) à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), précise RTL.
Un avion militaire a été envoyé d’urgence afin de vérifier et de s’assurer qu’il ne s’agissait pas d’une menace. Franchir le mur du son n’est autorisé que dans ce cas exceptionnel d’urgence. En temps normal, le passage du mur du son est toléré seulement dans le cadre d’un entraînement, et notamment à très haute altitude et aussi dans des couloirs aériens bien définis.
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