Les autorités françaises ont interpellé trois hommes soupçonnés d’être affiliés à une filière djihadiste irako-syrienne. Ils auraient envoyé de l’argent à des Français partis faire le djihad.
Le motif d’arrestation de ces trois Français est : "financement d’une entreprise terroriste". D’origine grenobloise, ces derniers avaient été interpellés lors d’un coup de filet antiterroriste mené par les policiers de la Sous-direction antiterroriste (Sdat) de la police judiciaire le mardi 13 mars 2018. Ils ont été mis en examen par un juge d’instruction pour avoir apporté un soutien financier à une filière djihadiste irako-syrienne. Selon une source proche du dossier, ils auraient envoyé de l’argent sous la forme de mandats cash.
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Une semaine auparavant, la Sdat avait procédé à l’interpellation de cinq personnes toutes issues de la région grenobloise, dont une femme. Ces arrestations ont eu lieu dans le cadre d’une commission rogatoire d’un juge d’instruction parisien. Les enquêteurs tentaient de déterminer les liens, surtout financiers, avec deux hommes partis en zone irako-syrienne. Après garde à vue des cinq suspects, les trois hommes, respectivement âgés de 18, 20 et 30 ans, ont été mis en examen le vendredi 16 mars 2018.
La femme de 53 ans, également mère d’un des deux individus partis en zone irako-syrienne, ainsi qu’un cinquième suspect ont été relâchés après leur garde à vue. À ce stade, ils ne font plus l’objet de poursuites judiciaires.
Source : Le Figaro, Ouest France