Dans le sud de la France, un trafic d’êtres humains a été démantelé par les autorités locales. Des chefs de clans serbes ont vendu des jeunes filles mineures pour perpétrer des cambriolages entre Cannes et Perpignan.
Les gendarmes dans le sud de la France ont interpellé neuf personnes en janvier 2018 dans le cadre du démantèlement d’un trafic d’êtres humains. Selon les révélations faites par ’TF1’ le dimanche 18 mars 2018, le réseau achetait des jeunes filles que leur famille revendait entre 40 000 et 80 000 euros. Ces mineures étaient ensuite destinées à faire des cambriolages. Le pot aux roses a été découvert à la suite d’un cambriolage avorté. Une femme alerte une tentative de vol dans la maison mitoyenne à la sienne. Les autorités arrêtent deux mineures. L’enquête permet de remonter jusqu’au réseau de trafiquants.
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Le trafic d’êtres humains porte sur des jeunes filles de région parisienne vendues par des chefs de clans serbes qui se trouvent dans le sud de la France. Les mineures étaient censées "réaliser un maximum de cambriolage dans un temps restreint", selon le Colonel Stéphane Lacroix. Elles étaient déjà préalablement formées au vol.
Le dimanche 21 janvier 2018, 80 gendarmes ont investi le camp des trafiquants situé à Villeneuve-lès-Avignon (Gard). Le butin saisi est conséquent : des bijoux équivalents à 6,5 kg d’or et 150 000 euros de montres de luxe. L’enquête, qui est remontée en région parisienne, a permis d’interpeller également le chef de clan et ses enfants. Ils écoulaient la marchandise toutes les quinzaines en Belgique. Le réseau est soupçonné d’avoir perpétré 1 500 cambriolages entre Cannes et Perpignan en seulement quelques mois.
Source : Europe 1