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Cet enseignant d’une école coranique à Sarcelles dans le Val-d’Oise a été condamné à douze mois de prison pour cet acte de violence envers un élève de 12 ans.
Quatre hommes ont comparu devant le tribunal correctionnel de Pontoise ce vendredi pour des violences volontaires sur mineur avec séquestration. Un élève âgé de 12 ans a été frappé et rasé par son enseignant parce que sa coiffure était "interdite par les règles coraniques". Ce cas de maltraitance infantile s’est déroulé dans une école coranique de Sarcelles, dans le Val-d’Oise. Trois autres prévenus, dont le frère de l’enseignant âgé de 20 ans, et deux animateurs employés par la ville, âgés de 24 et 29 ans, étaient également jugés sa participation à l’agression de l’élève. Ils étaient condamnés à des peines allant de 6 à 8 mois dont 4 avec sursis, supérieures aux réquisitions. En revanche, le beau-père de la victime, absent à l’audience, devait comparaître pour non-assistance à personne en danger.
Les faits remontent à fin avril. L’élève est venu à son cours habituel d’arabe avec une crête décolorée. À la vue de sa tête, son enseignant n’hésite pas à lui raser le crâne sous prétexte que sa coiffure était "interdite par les règles coraniques". L’élève est humilié et hué par ses camarades, rapporte RTL. L’adolescent n’est pas resté les bras croisés après cette agression. Il s’est alors vengé en jetant des œufs sur la porte du domicile de l’enseignant. Ce dernier a alors appelé son beau-père et lui demande l’autorisation de lui donner une bonne leçon. Il lui donne son accord à condition de ne pas lui faire de marques.
L’élève qui était en train de nettoyer sa bêtise était ensuite attaqué par des jeunes sollicités par l’enseignant. Pendant deux heures, l’adolescent a été giflé et roué de coups de poing sans oublier les "écrasements de tête". Ses agresseurs l’ont alors conduit chez lui ensanglanté. Il a été ensuite conduit à l’hôpital à la demande de sa mère alors que son beau-père affirme de ne pas avoir vu son visage tuméfié, yeux boursouflés et lèvres éclatées.
