Lundi 19 février, au procès en appel de Jérôme Cahuzac, ex-ministre du Budget, un avocat a indiqué que les opérations de fraudes ne sont pas compliquées.
Pour rappel, Jérôme Cahuzac a été condamné, en 2016, à trois ans de prison ferme pour fraude fiscale et blanchiment d’argent. Le procès en appel de l’ex-ministre du Budget, a démarré lundi. Ce scandale, connu sous le nom de l’affaire Cahizac marquant le quinquennat de François Hollande, a été très commenté il y a cinq ans.
L’ex-avocat genevois, Philippe Houman, qualifié, en 2016, par le tribunal correctionnel de Paris comme la "cheville ouvrière" de l’évasion fiscale était aussi présent à l’ouverture du procès en appel. Rappelons que l’ancien avocat est le premier responsable de la mise en place du ‘transfert des avoirs cachés en Suisse vers Singapour’. Pour ces faits, il a été condamné à un an de prison avec sursis et aussi à l’amende maximale de 375 000 €.
Lors du procès, lundi, Philippe Houman a expliqué que les opérations du transfert de l’argent de Jérôme Cahuzac n’avait rien de bien ‘compliquée’. ‘La demande est simple : on me dit que M. Cahuzac souhaite ouvrir un compte à Singapour et on me demande si je peux constituer une société pour lui’, relate l’avocat.
Il a aussi ajouté comprendre ‘que le schéma que vous avez devant les yeux laisse perplexe, mais il n’y a rien de très compliqué’. Pour sa défense, il s’oppose à toute accusation d’une certaine volonté de "dissimulation" dans cette affaire et met en avant un rôle "ponctuel".
(Source : tv5monde.com)