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Le producteur canadien est actuellement visé par une dizaine d’accusations d’agressions sexuelles et de viols. Le créateur de "Juste pour rire" a regretté que la présomption d’innocence soit "balayée sous le tapis".
Face aux accusations d’agressions sexuelles perpétrées par une dizaine de femmes à son encontre, le producteur canadien Gilbert Rozon a tout réfuté en bloc. Le dirigeant déchu du groupe "Juste pour Rire" s’est même posé en victime. "Il y a des allégations le matin, on est jugé à midi et exécuté en soirée", a déploré Gilbert Rozon. Devant le tribunal québécois, qui examinait des détails commerciaux et contractuels par rapport à l’affaire, le producteur canadien a déclaré que "la présomption d’innocence est partie d’un coup sec". Il reprochait notamment au gouvernement du Québec sa décision de suspendre ses subventions à "Juste pour rire" depuis le déclenchement de ce scandale.
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Pour rappel, onze femmes ont témoigné à visage découvert contre Gilbert Rozon pour des faits d’agressions verbales, physiques, voire viol. Dans les colonnes du quotidien Le Devoir et à la radio 98,5 FM, les victimes présumées dépeignent un portrait accablant de l’ancien juré dans "Incroyable Talent". Ce scandale qui a ébranlé le milieu du showbiz québécois a délié les langues. L’animatrice Julie Snyder a porté plainte pour agression sexuelle auprès de la police de Montréal. Dans le sillage de cette affaire, les chaînes françaises de télévision M6 et C8 ont déprogrammé des émissions en association avec Gilbert Rozon.
Un collectif des présumées victimes de Gilbert Rozon, nommé "Les Courageuses", s’est adressé à la Cour supérieure du Québec afin d’entreprendre une action collective contre le producteur canadien de 63 ans. D’après les estimations du groupe, l’ancien patron de "Juste pour rire" aurait fait "au moins vingt victimes sur une période de 34 ans, de 1982 à 2016". Ce dernier assure toutefois n’avoir jamais touché à une femme non consentante.
Source : Le Parisien, 20 Minutes
Première apparition publique de Gilbert Rozon depuis octobre dernier : le fondateur et ancien patron de Juste pour rire déplore le traitement qu’il a reçu. https://t.co/jS7a4ssMKd pic.twitter.com/NbpTLXyOqY
— Journal de Montréal (@JdeMontreal) 7 février 2018
