Les sœurs de la mère de famille assassinée sont sorties du silence bientôt un an après le quadruple meurtre de la famille Troadec. Elles contestent le mobile avancé par le principal suspect au sujet de l’or mal partagé.
L’affaire du quadruple meurtre de la famille Troadec est loin d’être enterrée. Les sœurs de la mère de famille assassinée ont levé le rideau après les aveux du suspect. Hubert Caouissin, 46 ans, le beau-frère de Pascal Troadec, a en effet déclaré avoir commis ces meurtres à cause de pièces d’or mal partagées lors d’une succession. Une affirmation contestée par les sœurs de Brigitte Troadec. "Qu’on arrête avec cet or ! C’est n’importe quoi ! Il n’y en a pas. Il n’y en a jamais eu", a déclaré Hélène, l’une d’elles sur le récit d’Ouest-France.
A ce jour, aucune preuve n’a été apportée au sujet de l’existence de ce trésor. Martine, une autre sœur de Brigitte Troadec a expliqué que le couple a mené un train de vie normale et très simple sans extravagance. Elle a ensuite évoqué un voyage en Espagne, une autre en Angleterre, mais pas de changement de vie. "Pour nous, c’était longuement prémédité", a ajouté Hélène qui pointe le choix de la date en pleines vacances de février. Hubert Caouissin voulait "réaliser un crime parfait", a-t-elle conclu dans les colonnes de France soir.
Hubert Caouissin a subi un nouvel interrogatoire ce mardi bientôt un an après les terribles meurtres d’Orvault (près de Nantes). Les magistrats instructeurs attendent surtout du présumé meurtrier qu’il révèle le mobile de ce crime violent. Depuis qu’il a été mis en examen, l’homme de 46 ans a fait l’objet d’expertises psychiatriques. Les résultats de ces analyses n’ont pas encore été ajoutés au dossier. D’autres personnes devraient être interrogées avant la reconstitution du quadruple meurtre de la famille Troadec.
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