Grâce aux investigations de la brigade de recherche de la compagnie de Senlis, un réseau de proxénétisme sur internet a été démantelé. Selon les enquêteurs, certaines des "victimes" étaient mineurs à leur début.
L’enquête a débuté en octobre 2017. Un "renseignement" a mis les enquêteurs sur la piste de réseau de proxénétisme à Pont-Sainte-Maxence, révèle Europe 1.
Sous le contrôle du parquet de Senlis, les gendarmes ont pu procéder à leurs investigations et ont mis en lumière la prostitution de jeunes filles, originaires pour la plupart de la région de Pont, dont certaines étaient mineures. "Elles étaient équipées de téléphones portables jetables pour leurs contacts avec la clientèle, les proxénètes se chargeant en outre d’assurer les réservations et les transports", souligne le parquet de Senlis. Dans un communiqué, le parquet a également indiqué que les proxénètes ont placé des annonces de prestations sexuelles tarifées sur des sites internets tels que "vivastreet" ou "wannonces".
En exploitant les jeunes filles, les proxénètes récoltaient environ 7 000 euros par semaine. Les enquêteurs ont également démontré, selon le parquet, que "certaines filles subissaient des menaces de la part de certains proxénètes, car elles devaient leur rembourser parfois des frais avancés pour la réalisation de leurs prestations". Lundi 22 janvier les gendarmes ont procédé à l’interpellation et placement en garde à vue de sept personnes dont trois ont finalement été déférées en comparution immédiate le mercredi suivant. Les trois auteurs ont été condamnés respectivement à des peines de 19 mois avec sursis, 15 et 12 mois d’emprisonnement ferme.