L’ouverture du procès en appel sur l’affaire Fiona a eu lieu lundi 29 janvier. La mère et le beau-père, Cécile Bourgeon et Berkhane Makhlouf, se sont rejeté la faute sur la mort de la fillette.
Un nouveau procès en appel s’est ouvert lundi après un autre qui a été avorté au mois d’octobre dernier. Le procès en cours est le troisième dans cette affaire baptisée affaire Fiona. Dès le début du procès, Cécile Bourgeon et Berkhane Makhlouf ont réitéré leurs ‘dénégations’ devant la cour d’assises de la Haute-Loire. La mère et le beau-père de Fiona nient toujours toutes violences sur la petite, des violences qui seraient la cause de sa mort.
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Pour rappel, dans un premier temps, le couple de toxicomanes a tenté de faire passer le décès de Fiona par une disparition. La fillette est morte à l’âge de 5 ans en mai 2013 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Quatre ans plus tard, la mère et le beau-père ont fini par passer aux aveux en confiant avoir découvert la petite, étouffée dans son vomi et l’ont ensuite enterrée. Etant donné que le corps de Fiona n’a jamais été retrouvé, les causes exactes de sa mort demeurent jusqu‘à présent inconnues.
Le couple de son côté, a juré n’avoir jamais fait du mal à Fiona. Berkane Makhlouf, 36 ans, a confié ‘j’aimais Fiona de tout mon cœur, je serais incapable de lui faire du mal Elle m’avait dit Je ne parlerai pas’. Cécile Bourgeon, 30 ans quant à elle, a déclaré : ‘Jamais de ma vie je n’ai frappé mes enfants !’. Un pacte de silence aurait été passé entre la mère et le beau-père mais Cécile Bourgeon aurait fini par briser le silence quand elle était en garde à vue. A ce sujet, Berkhane Makhlouf a indiqué : ’Je ne sais pas pourquoi elle a dit que j’avais porté un coup... Mais ce n’est pas parce qu’elle a parlé la première qu’elle a raison !’.
(Source : leparisien.fr)
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