Lors d’un rituel d’intégration à l’École nationale supérieure des Arts et métiers à Angers, 16 étudiants en 1ère année ont été brulés.
Les faits ont eu lieu le 11 octobre dernier sur le campus l’École nationale supérieure des Arts et métiers (Ensam) à Angers. Lors d’un bizutage, qui est interdit en France, 16 étudiants en 1ère année ont été victimes de brûlure à la cuillère. A l’occasion de ce rituel d’intégration qui dure plusieurs semaines après la rentrée, les étudiants de la 2ème année ont fait croire aux nouveaux qu’ils vont se faire tatouer lors de la ‘période de transmission des valeurs’.
Ils appellent cette épreuve ‘l’illusion de tatouage’ et pour simuler la sensation de brûlure, les bizuteurs utilisent habituellement des glaçons. Seulement ce soir-là, il n’y avait pas de glaçons ‘alors ils ont fait chauffer des manches de cuillère. Ils ont testé sur eux et ont dit que ça donnait une sensation de chaud. Mais il semble que l’opération ait été de moins en moins maîtrisée au fil de la nuit’. Le journal le Monde rapporte que les 16 étudiants se sont retrouvés avec des chiffres tatoués sur un bras. Aucune plainte n’a été déposée.
Dès le lendemain des faits, le directeur de l’école a été informé de ces faits par plusieurs élèves. Le conseiller vie étudiante auprès de la ministre et le recteur de l’académie de Nantes en ont été informés. Le conseil régional et le maire d’Angers ont aussi été signalés de cet incident
Une commission disciplinaire est convoquée le 10 janvier prochain. L’Enseignement supérieur et de la recherche ‘condamne’ le bizutage. Pour rappel, ce n’est pas la première fois que ce genre d’incident s’est produit à l’Ensam. En février 2016, une enquête de l’Inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche (IGAENR) a été ouverte à causes d’incidents liés au bizutage qui ont été largement relayés dans les médias.
(Source : europe1.fr)
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