Selon le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux, la conductrice du car scolaire avait assuré que les barrières du passage à niveau étaient "levées" alors que le bus scolaire traversait la voie.
Du nouveau a été apporté dans l’affaire de la collision d’un train régional et d’un bus scolaire ayant fait quatre morts à Millas. La conductrice du car scolaire aurait affirmé aux enquêteurs que les barrières du passage à niveau étaient "levées" lors de sa traversée des voies. Ces propos ont été rapportés par le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux, le samedi 16 décembre 2017.
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L’homme de loi a toutefois émis un doute sur les affirmations de la conductrice de bus. En effet, les enquêteurs auraient recueilli des "éléments matériels" sur la scène de la collision. Parmi les éléments importants, il y avait eu "le bloc d’articulation de la barrière", qui tendrait à démontrer une fermeture. "Nous devons bien évidemment expertiser cet élément pour déterminer si c’est un fonctionnement qui est normal, ou au contraire si c’est la résultante de l’accident", a avancé avec prudence Xavier Tarabeux.
Pour rappel, le bus scolaire roulait à 12 km/h au moment de la collision. La conductrice de bus, mère de famille, serait actuellement dans un "état de choc", quoique ses jours ne soient pas en danger. Le procureur de la République de Marseille a déclaré que les investigations seront plus poussées. Les enquêteurs vont même tenter de redéfinir le champ de vision de la conductrice à l’aide d’un drone et ainsi connaître la position du bus au moment des faits.
Source : La Dépêche, Le Figaro