Une femme alcoolique a comparu devant le tribunal de Bruxelles pour un triple infanticide. Selon les policiers, elle aurait brûlé vive ses trois fillettes, car elle redoutait de perdre son droit de garde.
Le tribunal de Bruxelles a dû trancher sur une abominable affaire de triple infanticide, le lundi 13 novembre 2017. L’accusée, une femme du nom de Sonja M’Bow, aurait volontairement immolé par le feu ses trois fillettes. Cet acte innommable aurait été poussé par sa peur de perdre la garde des enfants. Dépressive au moment des faits, elle aurait appelé Helmut Ulin, le père des victimes, pour lui faire entendre en direct les hurlements de ses enfants en train de brûler. Le mari était alors à son travail. "J’ai mis le feu aux enfants. Tu les entends crier ?", lui aurait-elle demandé avant d’ajouter : "Tu ferais mieux de rentrer". Cet horrible appel, Sonja l’a émis le 11 février 2015, environ vers 11 h.
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Qu’est-ce qui a bien pu pousser cette femme à en venir à l’infanticide ? La série noire a pour début l’année 2015, après dix ans de vie conjugale entre Sonja M’Bow et Helmut Ulin. Le couple était parent de trois petites filles : Oumy, Abbygail et Madison, respectivement âgées de deux, quatre et six ans le jour du drame. Malgré ce qui semble être le bonheur parfait, l’accusée souffre d’une profonde addiction à l’alcool. Elle essaie de trouver remède à son mal et contacte alors un médecin, dont les relations avec l’accusée restent encore à déterminer. Ce dernier lui donne l’autorisation de consommer des anti-dépresseurs en grande quantité. Sonja se met alors à délaisser sa vie de famille au point que les services sociaux finissent par s’en mêler et que son mari songe à se séparer.
L’accusée aurait décidé de brûler ses trois filles quand elle a reçu un courrier d’huissier de justice, émis à la demande de son mari. La lettre lui demandait de quitter le foyer conjugal et stipulait une requête de garde exclusive des trois petites. Cette dernière a préféré les tuer plutôt que de céder leur garde. À la barre cependant, Sonja se défend du caractère volontaire de ce triple infanticide. Si elle admet avoir provoqué cet incendie, elle jure avoir ignoré que ses filles se trouvaient sur les lieux. Dans le cas où elle serait reconnue coupable des faits qui lui sont reprochés, Sonja M’Bow encourra 30 ans de prison.
Source : France Soir