Illustration/SIPA
Une technicienne d’un laboratoire parisien a filmé en caméra cachée le quotidien des souris dans un laboratoire de la capitale. Des rongeurs meurent disloqués ou se font prélever du sang au niveau de l’œil.
Les images prises par cette employée d’un laboratoire parisien ont été transmises à l’organisation Animal Testing. Cette association de défense des droits des animaux a ensuite publié le reportage sur le web. Une façon pour elle de dénoncer le traitement réservé aux souris qui servent pour des expériences scientifiques dans un laboratoire de Paris. Horrifiée par le sort réservé aux souris, une technicienne de laboratoire a décidé de les filmer en caméra cachée. Elle a ensuite donné la vidéo à l’association Animal Testing.
Cette employée du laboratoire a décidé d’agir ainsi après une demande d’un responsable de l’établissement. Ce dernier lui a en effet demandé de prélever autant de sang que possible sur des dizaines de souris, sans anesthésie et au niveau de l’œil. Or pour cette employée, "on ne peut pas prélever du sang sur un être vivant jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de sang, comme si c’était un flacon, et qu’il meure de ce qu’on lui fait subir", rapporte 20 Minutes citant une information de Libération. Le reportage traite également la mise à mort des animaux. Alors que certains sont intoxiqués au CO2, d’autres sont tués par dislocation verticale. Certains rongeurs sont en état de souffrance et perdent la vue, mais sont maintenus en vie pour les besoins des expériences.
Il existe des directives européennes qui réglementent les expérimentations animales, précise Libération. Celles-ci reposent sur une réduction du nombre d’animaux et le raffinement de leur prise en charge. Joanna Trouchaud, en charge de la communication d’Animal Testing, espère désormais "qu’une commission d’enquête parlementaire ait lieu sur l’expérimentation animale". Il a ajouté que son association ne s’oppose en aucun cas à la recherche.
Mr @N_Hulot, nous espérons que vous nous soutiendrez dans le cadre de notre demande d’ouverture de commission parlementaire.
— Animal Testing (@AnimalTestingFR) 6 novembre 2017