De vendredi à dimanche, des parents d’élèves ont occupé une école élémentaire pour dénoncer la situation d’enfants scolarisés qui dorment dans la rue.
Dans l’après-midi de dimanche, la police a évacué des parents d’élèves qui, depuis 48h, ont occupé une école élémentaire de Lyon. La police a informé qu’elle a agi après la demande de la Ville de Lyon. Elle a souligné que "cinq adultes et trois enfants" ont été délogés dans le calme "sans incident". De son côté, la Ville a souligné qu’elle "se doit de garantir la sécurité" des bâtiments scolaires "ce qui est incompatible avec une occupation".
Ecole Lucie-Aubrac : l’occupation se poursuit pour dénoncer le sort des enfants sans toit https://t.co/S7Upm8jObI #Lyon pic.twitter.com/NooqpA1qES
— Le Progrès (@Le_Progres) 21 octobre 2017
Les manifestants appartiennent au collectif "Pas d’enfants Sans Toit". Une dizaine d’entre eux, à tour de rôle, se sont relayées pour occuper l’école Lucie Aubrac située dans le 2ème arrondissement de Lyon. Les parents d’élèves dénoncent la situation de 12 enfants scolarisés dans l’école occupée qui dorment dans la rue. Concrètement, leur revendication consiste à trouver un hébergement pour les 12 enfants qui vivent dans la rue.
Fabienne, une mère d’une élève de CE2, a tenu à souligner : "Nous voulons que les pouvoirs publics trouvent une solution d’hébergement pour 12 enfants de 3 à 11 ans, scolarisés dans l’école et qui dorment dans la rue". Les manifestants ont aussi indiqué que "130 enfants de la Métropole" lyonnaise se retrouvent sans toit.
La Ville de Lyon par le biais d’un communiqué a rappelé qu’elle a "instauré depuis plusieurs jours un dialogue avec le collectif". Elle a aussi précisé se faire "un devoir de scolariser" ces enfants. Les parents de ces derniers sont des demandeurs d’asile qui sont soit déboutés, soit en attente de régularisation. La plupart d’entre eux sont originaires d’Europe orientale ou d’Afrique.
Concernant les enfants scolarisés à la rue, le maire de Lyon Georges Képénékian a précisé : "Nous leur apportons un soutien au quotidien grâce au service médico-social présent dans toutes les écoles (...) Et nous entretenons un lien étroit avec la Préfecture et la Métropole de Lyon pour gérer ces situations délicates".
(Source : lefigaro.fr)
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