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Ce vendredi 13 octobre, le procureur de Brest a annoncé le classement sans suite de l’enquête visant Richard Ferrand, chef de file des députés La République en marche. Son nom était mis en avant dans l’affaire des Mutuelles de Bretagne. Le procureur a motivé sa décision en évoquant notamment la prescription de l’action publique.
Richard Ferrand, le président du groupe La République En marche (LREM) à l’Assemblée nationale, peut pousser un ouf de soulagement. Au terme de l’enquête préliminaire "pour abus de confiance et escroquerie" ouverte au début de l’été, le procureur de Brest a décidé de classer sans suite le dossier le mettant en cause dans une affaire immobilière datant de l’époque où il était directeur général des Mutuelles de Bretagne.
"Les infractions d’abus de confiance et d’escroquerie ne sont pas constituées, faute d’un préjudice avéré", a précisé le procureur de Brest, Jean-Philippe Récappé, qui a invoqué la prescription des faits.
Richard Ferrand s’est félicité vendredi d’avoir été "lavé de tout soupçon", estimant dans un entretien au Figaro être "désormais plus libre de parler à nouveau".